mardi 21 juillet 2009

Une gestion très fine des communications

Pour éviter que les mauvaises nouvelles ne s'exportent trop tôt vers Le Monde, on coupe tout simplement la téléphonie portable et internet, dans le sud-afghan. Un délai qui permet ainsi aux journalistes, sans, doute, de méditer sur la portée des nouvelles qu'il est par ailleurs inutile de porter à la connaissance du public.
De quoi faire passer nos propres officiers de presse pour de grands modernes. Comme on le sait depuis l'Antiquité, le progrès (ou son absence) n'est que le produit d'une lutte perpétuelle entre les classiques, et les modernes.