mardi 30 août 2011

Hakka et biniou

Les Polynésiens du 8e RPIMa en plein Hakka (crédit : Jean-Marc Tanguy).


Ce n'était pas le ban et l'arrière-ban de l'armée de terre française, néanmoins un panel représentatif a été réuni ce matin aux Invalides pour les adieux aux armes du général Elrick Irastroza, CEMAT. C'était même, dit-on, la première fois que tous les commandant de brigades étaient réunis avec une section d'un de leurs régiments.

Sans surprise, on a donc retrouvé des unités chères au CEMAT (3e RIMa, 8e RPIMa, qu'il a commandé).
Le patron de l'armée de terre a rendu hommage à tout le monde, en décernant ses dernières décorations à quelques méritants de Licorne et de Pamir, et même à une rédactrice du Sirpa Terre.
Il a également félicité les alatmen engagés en Libye, et remercié les personnels du service de Santé des armées sans lesquels, a-t-il reconnu, il y aurait sans doute moins de fantassins volontaires pour l'Afghanistan.
C'est sans doute preuve d'une affection sincère, les paras du 8e RPIMa ont salué leur ancien chef de corps -plusieurs de ses successeurs étaient présents- à leur façon : un dizaine de Polynésiens du régiment ont effectué un Hakka avant de montrer qu'ils sont aussi à l'aise avec une guitare qu'avec leur Famas. Le CEMAT a eu du mal à dissimuler son émotion de replonger quelques années en arrière.
Plus surprenant, un ancien CEMAT a même empoigné la guitare d'un para le temps d'une chanson.
Après, il m'a également semblé entendre un biniou breton, mais c'est sans garantie, c'est peut-être mon chauvinisme qui parle.