samedi 14 avril 2018

Deux approches...

... complémentaires et alternatives ont été mises en oeuvre, par la France, cette nuit. L'armée de l'air a
mobilisé au moins trois bases aériennes, mais seulement 70 aviateurs en vol (à bord de 17 aéronefs), pour tirer neuf missiles. Ces aéronefs n'ont été exposé à des tirs que dans un espace-temps très réduit des dix heures qu'ont duré la mission. Un autre risque, souvent sous-estimé, le ravitaillement en vol : il y en a donc eu cinq pour chacun des 10 chasseurs. Soit 50.

Pour la marine, qui a tiré trois MdCN, le volume humain est nettement plus important, évaluable à plus de 1100 marins (sur huit navires), plus en cas de présence (probable) d'un SNA tapi sous la surface.
Ils sont plus exposés à car à proximité de la zone d'intérêt, d'où peuvent, en riposte à l'attaque de la nuit, surgir des missiles antinavires. Néanmoins, la présence de cette escadre permettra aussi, en cas de nouvelle riposte, de pouvoir répondre plus vite. Peut-être, aussi, la justification de trois FREMM sur place.
Ces deux outils (ceinture et bretelles) permettent en tout cas au président d'avoir le choix de ses actions. Peu ont cette opportunité, dans le monde occidental. 

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